Qui suis-je ?

Les religions du monde déclinent totalement le lien entre les pratiques religieuses et les rituels en association avec la magie blanche. Au plus surprenant, cette magie est acceptée et pratiquée par de nombreux fidèles religieux de tous horizons. Est-ce notre être spirituel intérieur qui nous guide ?

Je commente très… sommairement, mes expériences d’un tiers seulement de mon vécu, à mon destin imposé par l’au-delà des continents visités. L’humain d’un Cœur, un Amour véritable, sans Jugement, une Pureté de l’Âme et de l’Esprit, tout cela vient de ces peuples rencontrés à travers le monde ayant tous de fortes connaissances spirituelles en lien permanent avec leurs êtres intérieurs et guidés surtout par l’Au-delà. Une sphère de Sagesse d’Amour et de lumière Divine.

Tout commence le 23 avril 1984, lorsque j’ai effectué mon premier vol vers l’Afrique, à la rencontre accueillante et chaleureuse des peuples africains. J’ai parcouru et je parcours encore à ce jour, des milliers de kilomètres à travers l’Afrique et les autres continents, il s’agit vraiment d’une très belle aventure sans limites des frontières, dont parfois dans des conditions assez rudes sans savoir à l’avance ce que je vais devoir franchir, ni même qui vais-je devoir rencontrer.

Mon premier pays visité a été le Gabon, un peuple « Les Myènè » solidement uni, dans une végétation luxuriante d’un climat tropical chaud et humide traversé par l’Équateur. À cette époque, j’ai appris de cette culture gabonaise que la magie était fortement intégrée et utilisée quotidiennement dans tout domaine de vie. J’ai été surpris et très méfiant de voir pratiquer à certaines occasions, des rituels pas nécessairement issue de la magie blanche, mais d’une sombre et réelle magie noire.

Continuant mon chemin, j’ai sillonné la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Congo, puis la République centrafricaine peu après l’époque de Bokassa, où je suis allé à la rencontre du peuple Aka, une population de Pygmées d’Afrique centrale. J’ai vu ces peuples pratiquer quotidiennement des rites spécifiques pour conjurer le mauvais sort lancé sur une personne, ou bien encore une consultation au divin par le sorcier du village, demandant d’aider les hommes et les femmes lors des moments importants de la vie comme la naissance, le mariage, la chasse, la moisson…. Et bien sûr la mort que nous avons tous en commun. Les esprits et les génies jouent des rôles essentiels et primordiaux dans les croyances africaines.

La cérémonie funèbre en Afrique est abordée par un rituel d’une grande importance et cruciale. Sans ce rituel approprié, l’âme du défunt serait condamnée à errer parmi les vivants et aurait une influence néfaste pour les familles. Le passage vers l’Au-delà doit être assisté d’une cérémonie bien spécifique pour canaliser et capturer son âme, c’est ainsi que démarre son accompagnement vers un monde invisible, auprès de ses ancêtres.

Je continue mon aventure à travers l’Afrique pour arriver au Tchad. Mon analyse fut la même par une culture pure et semblable aux précédentes. Je me suis rendu dans les régions de l’Afrique de l’Ouest, en commençant par visiter la Côte d’Ivoire, un pays incontournable à connaître. Le peuple Mandingue est riche de traditions et de croyances. Leurs masques de rituels sont des plus connus au monde, jouant un rôle médiateur entre Dieu, les esprits et les hommes. Les pratiques et rites en sorcellerie y sont nombreux, puissants et surprenants.

Ma curiosité me poussa à aller plus loin en Afrique de l’Ouest, directement au Sénégal, en Gambie, en Guinée Bissau, en Guinée Conakry puis au Mali. Ces peuples comptent un grand nombre d’ethnies principalement dont des Dioulas, des Peuls, des Manjaques, des Sénoufos, des Wolofs… Le Wolof est aussi une langue natale très parlée dans nombreux pays d’Afrique de l’Ouest. Les principes religieux et culturels dont les Wolofs ont hérité, remonteraient à l’époque de l’Égypte pharaonique. L’Afrique de ces quatre points cardinaux est cité comme le berceau de l’humanité. Le maître africain ou encore appelé mage, animiste à l’origine, détient un pouvoir mystique d’une communion unique avec les esprits de la nature, les divinités et entités bienveillants ou avec des ancêtres défunts de l’astral supérieur qui le conseillent. Il mettra uniquement sa médiumnité et ses connaissances en application selon un rite strict.

Peu d’années plus tard, j’ai changé ma destination de voyage pour visiter un autre continent, l’Amérique.

J’ai commencé par la Guyane française, explorant l’Amazonie, une forêt dense et primaire, chaude et très humide. Les animaux y sont nombreux, tellement fascinants. Jaguars, serpents, scorpions, grenouilles venimeuses et à ces superbes araignées de multiples espèces, etc. Tous potentiellement dangereux si vous ne les respectez pas ! On peut voir ou subir des maladies tropicales vraiment très surprenantes et parfois foudroyantes. C’est une Amazonie très mystique et totalement imprévisible, mais n’oublions pas que c’est notre vrai poumon ! Mes séjours en forêt durant des semaines, cohabitant avec tous, m’ont appris très vite que je n’y étais pas le maître des lieux, mais considéré comme un invité privilégié, se soumettant aux lois de la nature et aux esprits de la forêt. Ce fut pour moi un enseignement marquant, inoubliable et bien personnel.

Toujours en Guyane, j’ai participé à la protection comme « Les gardiens de Ariane » de l’époque, aux nombreuses surveillances lors des lancements de notre fusée Ariane. Un endroit que je n’ai absolument pas manqué d’aller visiter, sont les « les îles du salut ». Cet endroit légendaire est composé de trois îlets, nommées «île du diable, île royale, île saint Joseph». Cela a été l’un des bagnes les plus durs au monde, l’île Royale accueillait l’administration et un hospice, l’île Saint-Joseph servait pour les « fortes têtes » et l’île du Diable pour les détenus politiques, des prisonniers d’opinion et de droit commun. Sans oublier les camps de Saint Laurent, de St louis, de St Georges, de St Philippe, le Saut Tigre (indochinois déportés) et beaucoup d’autres qui étaient beaucoup plus durs que ceux des îles du salut. «Combien durent les travaux forcés à perpétuités ?» Dit Papillon (Henri Charrière).

Il faut savoir qu’à cette époque, s’ils en étaient très durs pour les bagnards, ils en étaient pas moins facile dans une certaine mesure, pour les gardiens accompagnés de leurs familles. Puisque, de nombreux enfants, femmes et hommes y sont morts par des ravages d’épidémies de fièvre jaune et d’infections dues à l’insalubrité. Je me souviens nettement de ce moment émouvant sur l’île Royale, en friche, quasi de chaque inscription sur ces nombreuses tombes d’enfants âgés de quelques mois seulement à quelques années, reposant là, simplement…… Je ne détaille pas les innombrables tombes de femmes et hommes enterrés dans ce lieu trop isolé, inconnu de nous tous et loin de la métropole.

Revenons un instant sur la terre ferme de cette belle Guyane, pour vous parler du peuple amérindien « Wayana » une culture traditionnelle indigène. Le chamane de la communauté pratique des rites ancestraux, indispensables à l’évolution de l’être, de la naissance à la mort, lesquels s’entrelacent chants et incantations.

Je continue sur ma lancée à découvrir quelques pays frontaliers, tel le Brésil, le Surinam et un peu plus loin, le Venezuela. Outre la religion fervente nationale chrétienne, les formes de magies et les rites animistes y sont fortement représentés par les Amérindiens.

Je remonte sur l’Amérique du nord, les USA……Ravissant et incontournable que nous devrions tous visiter. Pour ma part, je garde à tout jamais ces souvenirs mémorables partagés avec mon fils. Comme tous le savent, le chamanisme demeure toutefois très présent jusqu’au Canada. Par ailleurs, chaque continent à l’origine, dispose de sa propre énergie …

Me voici en Asie, un continent souvent cité pour son niveau avancé en spiritualité et pratiquée par de nombreux fidèles religieux. On peut citer une région autonome de la chine, le Tibet, comme un haut lieu spirituel, surnommé « toit du monde » du fait de ses immenses sommets et sans doute pour sa position sociale spirituelle. En termes de dévotion, nous pouvons ajouter la Thaïlande, un pays qui explore et incarne les sphères divines, il se charge à travers de grands maîtres et d’Ajahns dans la pratique du bouddhisme, de nous en faire profiter sous forme d’éveil spirituel. Bien entendu, nous avons des pays comme l’Inde, le Népal, le Laos, le Cambodge, le Myanmar et bien d’autres encore, ils ont des religions spirituelles qui sont l’hindouisme, le sikhisme, le bouddhisme, le taoïsme, le jaïnisme.

De la religion bouddhiste et au-delà de l’enseignement du Dhamma, émergent de fervents pratiquants de magies. Une Thaïlande considérée comme le berceau de la magie asiatique, accepte les pratiques incluant les incantations, la magie blanche et toutes les autres formes et formules magiques. J’ai sillonné une bonne partie de la Thaïlande qui ne compte pas moins de 25.000 temples et monastères bouddhistes, dont certains semblent être en perpétuel rénovation. Le tourisme joue un rôle important dans cette Thaïlande dynamique et spirituelle, mais c’est aussi grâce au commerce des amulettes et à une magie thaïe omniprésente que la Thaïlande prospère. Ce pays est très superstitieux. L’animisme et les croyances populaires sont profondément mêlés au bouddhisme.

Pourquoi la Thaïlande ? C’est un pays extraordinaire où se pratique au quotidien, une magie spirituelle dans un bouddhisme tolérant. Le Thaïlandais sait que les actes de ses vies antérieures affectent sa vie présente. C’est alors que sa conscience et son raisonnement créent une ouverture d’esprit sur ce qu’il y’a d’invisible.

Les belles routes de la Thaïlande, m’ont conduit sans peine jusqu’aux alentours du triangle d’or, aux frontières du Laos et Myanmar. Un endroit légendaire.

Je suis allé d’un temple à l’autre à la rencontre des maîtres, à la découverte de leurs amulettes magiques. Là où une magie spirituelle de l’âme y est pratiquée. 

Je dois dire que les amulettes sont plus faciles à trouver que les vénérables maîtres eux-mêmes. Bien entendu qu’ils ne sont pas là à m’attendre puisque souvent, ils aident la population ou ont pour devoir de transmettre leurs savoirs aux jeunes moines.

Je vous ai présenté une vision globale de mon parcours sur notre chère Terre, avec des expériences acquises, mais pas encore arrivée à terme.

Je tiens à vous remercier chaleureusement d’être arrivé à cette Fin de lecture.